Que doit-on faire pour maintenir un tourisme durable ?

Publié le : 11 août 20203 mins de lecture

Ni les touristes, ni les acteurs dans ce secteur ne pensent pas avoir de responsabilité envers l’environnement. Les pèlerins ne pensent qu’à se détendre tandis que les entreprises ne se préoccupent que de la manière de générer des profits. Il y a cependant le bien-être environnemental et humain qui ne doit pas être négligé. On a à gagner à rechercher un équilibre avec la nature. La sensibilisation des deux parties, autant pour les touristes que pour les entreprises oeuvrant dans le secteur, est du fait une nécessité. Pour la conservation de la richesse biologique terrestre et l’amélioration des possibilités de développement des pratiques qui soutiennent le tourisme durable, quelques recommandations sont nécessaires.

Tourisme responsable, restreindre son impact environnemental

Planifier son voyage implique un choix de professionnels en mesure d’offrir une garantie de qualité et œuvrant dans le respect des droits de l’homme ainsi que dans celui de l’environnement. Un voyageur se sert effectivement des ressources naturelles telles que l’eau et l’énergie, seulement il faut les utiliser avec modération. Après tout, elles sont des biens rares. Sinon, minimiser la production de déchets permet également de diminuer la pollution. S’en débarrasser de la manière la plus propre et selon les consignes donnés dans le lieu de destination est l’attitude à adopter. S’assurer que la seule empreinte laissée dans une zone naturelle est celle de ses chaussures en fait également partie, un geste qu’on continue à appliquer lorsqu’on visite des écosystèmes sensibles comme les récifs coralliens ou les forêts tropicales.

Par ailleurs, privilégier les cadeaux et les souvenirs qui expriment la culture locale favorise la diversité culturelle et contribue à aider pécuniairement les personnes qui accueillent. Quant à la faune et la flore protégées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), en acquérir ou les produits dérivés de ces espèces est reconnu comme une crime. En tant que telle, ceux qui transgressent les textes relatifs à cette protection sont passibles de peine. De plus, cet acte  contribue inexorablement à l’extinction de ces espèces. Mieux vaut profiter de sa destination touristique en découvrant la culture, les coutumes, la gastronomie et les traditions des populations locales. Les respecter et se rapprocher d’elles est plus instructif, ils  ont beaucoup à révéler.

Tourisme attentif au bien-être de l’homme et de l’environnement

En suivant ces recommandations, on contribuera par sa présence au développement d’un tourisme responsable et durable. Lequel constitue à chaque voyage à une construction d’une planète plus saine et plus solidaire. Le tourisme durable doit être ainsi une priorité pour le gouvernement, les entreprises, la population et les touristes.

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